Le défi du jour : trouver un plat nouveau à faire déguster à un amateur de cuisine, par ailleurs excellent cuisinier de son état, et originaire de la région d’Avignon. Et en feuilletant mon grimoire (n’imaginez surtout pas un beau vieux carnet de recettes écrites à la main : il s’agit d’un pauvre porte-vues dans lequel je range des recettes glanées ici et là et qu’il faudra penser un jour à les tester. Mais je suis organisée, j’en ai un pour le sucré et un pour le salé !)… bref, je suis tombée sur la recette de la daube d’agneau avignonnaise ! Vous comprenez bien que cette recette s’imposait !
Premier bide en racontant, toute fière, ma découverte à une amie originaire elle aussi des environs d’Avignon : elle ne connaissait pas du tout. Deuxième bide : mon invité du jour non plus !… MAIS la recette a été validée par toutes les papilles présentes autour de la table donc je vous la livre de ce pas. Les proportions permettent de nourrir 6 personnes et vous allez le voir cette recette ne présente aucune difficulté. Il faut juste prévoir le temps de la marinade et de la cuisson qui sont longs et nécessitent de débuter la préparation la recette la veille ou au moins le matin pour le soir.
Les ingrédients
– 1,5 kg d’épaule d’agneau désossée coupée en morceaux
– 200 g poitrine fumée
– 4 carottes
– 3 oignons
– 2 gousses d’ail
– 1 morceau de zeste d’orange (10 cm)
– 2 feuilles de sauge
– 3 brins de persil plat
– 1 brin de thym
– 1 feuille de laurier
– 50 cl de vin blanc sec
– 10 cl d’huile d’olive
– sel poivre
La recette
1. La veille (ou au moins 3 heures avant la cuisson), dans un grand saladier, préparer la marinade composée des oignons émincés, des carottes coupées en rondelles, du persil, du thym, du laurier, de la sauge et du zeste d’orange. Y ajouter les 3/4 de l’huile d’olive, le vin puis mélanger. Recouvrir le saladier et laisser mariner au frais toute la nuit en remuant 2 ou 3 fois.
2. Le lendemain égoutter et éponger la viande. Peler et écraser l’ail. Couper la poitrine fumée en lardons de belle taille (ça veut dire : on oublie les petits cubes insipides du supermarché, hein ?…).
3. Faire chauffer le reste d’huile d’olive dans une cocotte et mettre les lardons à revenir avant d’y mettre la viande à dorer. Porter la marinade à ébullition puis la verser sur la viande avant d’y ajouter l’ail écrasé. Saler et poivrer à votre convenance.
4. Couvrir la cocotte et faire mijoter à feu très doux 2 h. Au-delà de ces deux heures de cuisson j’ai placé le plat au four encore deux heures environ à 150 degrés. Cela a fini la cuisson en douceur et permis au jus de cuisson de réduire. En fait c’est typiquement le type de plat qui se cuit et se recuit en devenant plus goûteux à chaque fois.
Retirez les aromates avant de servir bien chaud avec des pommes de terre, des pâtes ou encore des gnocchis… Accompagnée d’un superbe Chateauneuf du Pape cette daube a réellement acquis des accents du Vaucluse !
Dire que je viens d’Avignon et que je ne connaissais même pas… Il ne me reste plus qu’à m’y mettre !
C’est bien de toi dont je parlais dans la recette ! Mais sois rassurée l’originaire de Caumont sur Durance ne connaissait pas non plus…