Goulash de boeuf

De retour de notre escapade viennoise j’ai testé plusieurs recettes locales à l’exemple des Kaiserschmarrn et de la Wiener Schnitzel. C’est le tour aujourd’hui du Goulash de bœuf dont le Pellaprat dit qu’il est « une sorte de ragoût de bœuf fort en vogue dans l’Europe Centrale ; c’est d’ailleurs une excellente entrée » ! En effet, le Goulash, dont l’orthographe du nom est variable, est une soupe traditionnelle hongroise à base de bœuf et de paprika. Celle-ci aurait été inventée par les bouviers qui conduisaient leurs troupeaux de bœufs dans les Carpates avant de se répandre en Europe centrale où les variantes sont nombreuses. Le Goulash est souvent servi en plat principal mais les restaurants de la capitale autrichienne le proposent également en soupe. J’ai mixé la recette du Pellaprat avec celle du « Livre de la bonne cuisine » de Marianne Constant. Libre à vous de faire évoluer cette recette de base en y ajoutant par exemple des légumes comme les carottes ou les poivrons ou encore de le préparer avec du porc ou du veau. J’ai utilisé de la joue de bœuf, mais tous les morceaux à bourguignon se prêtent à cette recette. Les proportions indiquées permettent de nourrir 6 à 8 personnes selon les appétits. Si ça n’est encore fait n’oubliez pas de découvrir ma carte postale gourmande de Vienne ici !

Les ingrédients

– 1,5 kilo de viande de bœuf (ex : joue de bœuf, macreuse ou paleron…)

– 600 grammes d’oignons

– 500 grammes de tomates (ou pulpe de tomate en conserve selon la saison)

– 2 gousses d’ail

– 1 bouquet garni

– 2 cuillères à soupe de paprika moulu

– 2 cuillères à soupe de carvi moulu

– 1 litre de bouillon de bœuf

– sel et poivre

– matière grasse : huile, beurre, saindoux… au choix

La recette

1. Faire revenir la viande de bœuf préalablement coupées en dés dans la cocotte avec la matière grasse choisie. Une fois que les morceaux sont joliment dorés les réserver dans un saladier.

2. Mettre à nouveau un peu de matière grasse dans la cocotte pour y faire revenir les oignons et l’ail. Lorsqu’ils sont devenus translucides y ajouter les dés de viande et les épices. Compléter avec les tomates, le bouquet garni et le bouillon de bœuf.

3. Faire cuire le plat à couvert durant 2 heures environ. Ajuster en sel et poivre avant de servir accompagné de pommes de terre, pâtes, riz ou gnocchis par exemple.

Ce plat peut très bien être réalisé la veille puis réchauffé avant sa dégustation… S’il vous en reste il se congèle très bien. Bon appétit !

10 commentaires sur “Goulash de boeuf

    • de Vienne à la Hongrie c’est près. J’ai mangé en Hongrie avec bonheur le vrai goulash hongrois.
      Non il n’est pas trop piquant !
      Carvi oui, cumin non : nuance ! saveur très différente
      Si on y ajoute à la fin de la crème fraîche il se nomme alors « paprikash »
      Les pommes de terre peuvent être cuites à part ou mieux dans le goulash
      Question : le ou la goulash ? Comme on veut car en hongrois c’est l’article neutre = mes amis slovaques et hongros vivant en Slovaquie (Longue frontière entre la Slovaquie et la Hongrie ) disaient en français la goulash

  1. S’agit-il de cumin d’Alsace ou de cumin du Maroc ? Je suppose qu’il s’agit donc de carvi, très utilisé dans l’est de l’Europe. Mais il faut préciser en France, car gébéralement le cumin est celui du Maroc, qui n’a pas du tout le même goût. J’ai même vu servir du munster avec du cumin au lieu de carvi ! Horreur !

    • Bonjour,
      je vous remercie de pointer cette imprécision que je m’empresse de corriger. Il s’agit effectivement de carvi, également appelé « cumin des prés »… d’où la confusion classique ! Nathalie

    • Bonjour,
      Vous pouvez mélanger 1 cuillère à café de Maïzena dans une louche de bouillon puis l’incorporer dans la cocotte et faire chauffer pour faire chauffer. A renouveler si besoin jusqu’à la consistance souhaitée.
      Bon appétit
      Nathalie

  2. Bonjour

    Mon oncle par alliance était hongrois de naissance

    Sa maman mettait autant de viande que d oignons pas de cumin mais du piment et les mêmes ingrédients que vous

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *